Publié dans Société

BEPC 2022 - Aucun incident signalé au premier jour !

Publié le lundi, 04 juillet 2022

Calme. C'est le mot qui résume la première journée des épreuves pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire (BEPC) et du concours d'entrée en classe de seconde. Très tôt le matin, les Forces de l’ordre se sont déjà dépêchées auprès des centres d’examen pour maintenir la sécurité.

Très vite, accompagnés de leurs parents, les candidats se sont attroupés à proximité de ces établissements chargés d’accueillir les épreuves écrites. Tout s’est déroulé dans le calme jusqu’à la fin de la première matière. Et même le ministère de l’Education nationale a bien souligné hier vers midi qu’aucun signalement d’une quelconque fuite de sujet ou autre problème inquiétant n’a été reçu à travers la plateforme de doléance mise en place.

Hier, vers midi, Razafiarison Tantelinirina, chef de centre auprès du Collège d’enseignement général (CEG) d’Antanimena se trouvait dans son bureau pour évaluer la première partie d’une grosse journée et de s’assurer que la deuxième se déroulerait normalement et dans la sérénité. « Seuls 17 candidats ont manqué à l’appel sur les 1.538 inscrits dans nos deux sous-centres, notamment le collège Saint François Xavier et l’Ecole primaire publique d’Antanimena III. Et les 1.521 candidats présents sont tous arrivés à l’heure. Aucun problème n’a été rencontré dans les 40 salles d’examen gérés par 132 secrétaires et surveillants.

Cependant, pour le bon déroulement de l’examen, nous avons quand même renforcé la fouille des candidats à l’entrée », s’est réjoui-t-elle.

 Des sujets acceptables voire faciles. Les candidats ont traité pendant trois heures et 15 minutes le sujet de malagasy. Nathan et Naomi, deux jeunes candidats du lycée Privé Harenasoa Ankadifotsy, espèrent obtenir plus que la moyenne pour cette épreuve. « Les questions correspondaient très bien aux révisions programmées au cours de ces dernières semaines (…) Même si j’ai rencontré des difficultés dans la partie HAD (“ hevitra ara-drafitra ”), je pense avoir réussi dans les autres sujets (…) D’autres questions axées sur des programmes en 4ème concernant la circoncision ou encore le mariage ont été également proposées, mais tout cela ne m’a pas bloqué », nous ont-ils raconté. Et de poursuivre que la matière « Sciences de la Vie et de la Terre » n’a pas été aussi difficile que l’on pensait.

K.R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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